Tourisme responsable à Madagascar, sous le charme de Majunga…

J’ai eu la chance de pouvoir découvrir l’île Rouge grâce à un éductour (voyage à destination des agences de voyage et tour-opérateurs) organisé par l’Office du Tourisme national pour promouvoir le tourisme responsable à Madagascar.
Cette thématique me tenant particulièrement à cœur et ayant délaissé l’Afrique depuis trop longtemps, j’acceptais quasi instantanément l’invitation, malgré mon penchant naturel à éviter les groupes 😉 .
Bien m’en a pris, la découverte de la province de Majunga et du projet éco-responsable autour de l’association AMADA à Antsanitia m’a offert une merveilleuse image du pays et de belles émotions mêlant confiance et reconnaissance envers les associations qui œuvrent au quotidien pour préserver un tourisme responsable à Madagascar.

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Tourisme responsable à Madagascar
Mon séjour, en bref !


Durée du séjour :
• 4 jours à Antsanitia : province de Majunga, région de Boeny, au nord-ouest de l’île,
• 3 jours à Antananarivo : capitale du pays.
Ce séjour a été précédé d’une escale de 3 jours à Mayotte.
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Quand : fin Mai (saison sèche)
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Lieux visités :
• Mahajanga, Antsanitia et villages de pêcheurs voisins, remontée de la rivière Morira en pirogue, croisière en catamaran jusqu’au cirque rouge d’Ankomany, lac sacré.
• Antananarivo : Haute Ville, cours de cuisine malgache, participation au salon du tourisme responsable à Madagascar (ITM), Ambohibanga.
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.Hébergements :
 • à Antsanitia : Ecolodge Antsanitia Resort
 • à Antananarivo : Le Chat’o (près de l’aéroport)

🙂 Activités préférées : croisière en catamaran jusqu’au cirque rouge, visite de l’école d’Antsanitia, couchers de soleil, et dîner de poissons grillés sur la plage.

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Tourisme responsable à Madagascar
Une île au patrimoine naturel exceptionnel


Madagascar est un véritable joyau écologique, abritant plus de 12000 espèces de végétaux. 85% d’entre elles sont endémiques de l’île, tout comme la majorité des espèces animales qu’on ne trouve nulle part ailleurs sur la planète !
En se détachant du continent africain il y a plus de 120 millions d’années, les mammifères n’eurent en effet plus de raison d’évoluer. En l’absence de grands prédateurs et bénéficiant d’une nourriture abondante, ils restèrent à un stade d’évolution primaire, tels le lémurien (qui n’est autre que l’ancêtre du singe), le fossa (gros chat) ou encore le caméléon panthère…

Avec une centaine d’espèces différentes, le lémurien est la star incontestée de Madagascar. Il est présent un peu partout sur l’île et on ne se lasse pas de l’admirer.
Son nom vient d’un mot ancien « lémure », désignant le spectre de la mort, en référence à ses larges orbites oculaires. Le plus connu est le maki, le plus grand le babakoto, le plus petit le microcèbe, le plus insolite l’aye-aye et le plus gracieux selon moi, le sifaka.

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Côté flore, le ravenala, aussi appelé « arbre du voyageur », est depuis longtemps mon arbre fétiche. A Madagascar, il règne en maître et est utilisé aussi bien pour ses feuilles (toit), son tronc (planche), que son chou palmiste et ses graines comestibles.  Il est ainsi devenu l’emblème du pays. Pourquoi arbre du voyageur ? Pour sa capacité à recueillir l’eau de pluie à la base de ses feuilles, vitale au voyageur !
Autre emblème de la flore malgache : le baobab, signifiant en dialecte africain « arbre de mille ans ». Ceux que l’on rencontre à Madagascar, notamment sur la célèbre « allée des baobabs » située sur la côte ouest de l’île (Morondava), ont entre 400 et 800 ans. Leur tronc peut atteindre jusqu’à 9 mètres de diamètre pour une hauteur de 30 mètres. La légende raconte que sa forme si particulière serait due au fait qu’il aurait été replanté à l’envers (racines vers le ciel) par les dieux, jaloux de sa puissance et de sa beauté

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Parmi les autres plantes présentes sur l’île, nombreuses sont celles auxquelles on attribue des vertus médicinales. Certaines des huiles essentielles que nous utilisons en France en sont d’ailleurs directement extraites, et les populations locales se soignent depuis longtemps à l’aide de ces élixirs végétaux. L’aloe vera est ainsi utilisé contre les brûlures et maladies de peau, les feuilles de papaye contre les douleurs d’estomac, la calophylle pour ses propriétés anti-bactériennes et le ravintsara comme immunostimulant et anti-infectieux…


Tourisme responsable à Madagascar
Préserver l’environnement mais pas que !


Malgré l’action d’organismes comme Madagascar national parks, l’île Rouge reste fragile et victime de nombreux problèmes environnementaux tels que la déforestation, le pillage des ressources naturelles (pêche, bois et pierres précieuses), la difficulté d’accès à l’eau potable ou encore la pénurie de centres de traitement des déchets.
Si cette fragilité incite un grand nombre d’associations à s’orienter vers un tourisme écologique, le
tourisme responsable à Madagascar ne se limite pas à cette approche. Il regroupe en réalité l’ensemble des pratiques touristiques engagées, qu’elles soient vertes, solidaires, éthiques ou sociales, dans une démarche de progrès environnemental, économique et socio-culturel.

De façon simplifiée, le tourisme responsable à Madagascar (ou ailleurs) s’oppose au tourisme de masse, avec pour objectifs :
• un développement économique offrant à toutes les parties prenantes des avantages équitablement répartis, impliquant les populations locales, et contribuant à la réduction de la pauvreté,
• une rencontre authentique avec les communautés d’accueil ainsi que le respect de leurs valeurs traditionnelles,
• la préservation des ressources naturelles et de la biodiversité, sur le long terme.

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Dans la province de Majunga, j’ai découvert l’association AMADA et les projets menés avec les populations locales autour de l’écolodge Antsanitia Resort. J’ai été conquise par ce modèle de tourisme responsable à Madagascar, et partage avec vous dans la suite de l’article, cette expérience extraordinaire.


Tourisme responsable à Madagascar
Sous le charme de Majunga


Tourisme responsable à Madagascar – Antsanitia
Un site d’exception préservé

Dépaysement assuré dès la sortie de l’avion (aéroport de Mahajanga). C’est en effet grâce à une étroite piste de terre rouge, sillonnant en pleine brousse, que nous regagnons l’Antsanitia Resort, un hôtel aux allures de petit paradis, qui s’avère être également un modèle en matière de tourisme responsable à Madagascar.
Niché au bord du canal du Mozambique et surplombant l’estuaire de la rivière Morira, il offre un panorama exceptionnel en perpétuelle évolution, fluctuant au gré des marées et de la journée, jusqu’à devenir un véritable chef d’œuvre, rougeoyant et éphémère, au coucher du soleil.

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La région jouit d’un climat tropical sec toute l’année et la température de l’eau ne descend jamais en-dessous de 24°C. L’écolodge se fond avec grâce dans cet environnement, proposant un confort simple et authentique face à l’océan.
Dès mon arrivée, je suis frappée par la richesse de la forêt environnante avant même de comprendre qu’elle est le résultat d’un projet de reforestation soutenu par l’association AMADA, travaillant elle-même en étroite collaboration avec sa petite sœur et relai local malgache ADTIA. Son but est de venir en aide à la communauté villageoise autour d’Antsanitia en accompagnant des actions de développement dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la protection environnementale.
C’est ainsi, qu’en lien avec l’ONG américaine Eden Reforestation Projects, une zone de protection naturelle a été créée en 2013 sur plus de 500 hectares tout autour de l’hôtel, des agents forestiers ont été formés afin de sensibiliser les usagers de la forêt, et une pépinière constituée de 25 espèces locales et endémiques s’est petit à petit étendue jusqu’à atteindre une production de 250 000 arbres.

En me promenant avec le chef du village et un guide spécialisé dans l’écotourisme, j’apprends à identifier les plantes locales et connaître leurs utilisations. Toutes semblent avoir un rôle bien déterminé et utile à la survie de cet écosystème et de ses habitants : vetiver (empêche l’érosion des sols), eucalyptus (contre le rhume), pervenches de Madagascar (anti-cancéreux),  capoquier (confection d’oreiller), aloé vera (contre les brûlures), jatropha (huile et biocarburant), … et la plus utilisée dans l’ouest de l’île qui semble guérir de tout, le mandravasarotra (littéralement « qui tient le mal éloigné ») !

tourisme responsable madagascar aloe vera

Les animaux aussi profitent de cet environnement préservé, et il n’est pas rare de croiser makis, microcèbes ou encore lézards gecko (lézard muni de ventouses au bout des pâtes)…… en plus de toutes sortes de bébêtes non identifiées et des moustiques !

tourisme responsable madagascar gecko


Tourisme responsable à Madagascar – Antsanitia
Un projet solidaire porté par les villageois

Si le projet de reforestation permet à lui seul de faire travailler directement une vingtaine de villageois, d’autres actions menées par l’ADTIA participent au développement de ce territoire que les chefs de village nous font découvrir avec fierté et simplicité.
Les habitants de cette région font partie de l’ethnie Sakalava (« ceux des grandes vallées »), l’une des 18 ethnies de l’île. Traditionnellement, les Sakalava font paître leurs troupeaux de zébu dans la brousse et cultivent maïs, riz et manioc, mais leurs styles de vie se sont aujourd’hui diversifiés et certains se sont détournés de l’élevage, pour se tourner par exemple vers la pêche.

A Antsanitia, 90% des enfants sont scolarisés, un record dans un pays où un enfant sur 4 en moyenne ne va pas à l’école. Une école primaire a été construite par les villageois et inaugurée en 2015. Elle reçoit aujourd’hui plus de 150 jeunes malgaches et est également équipée d’une cantine et de sanitaires. Petit détail concernant la cantine : la cuisine, à base de riz et de légumes, se fait de façon traditionnelle dans des grosses marmites sur feu de bois et demande, chaque jour, plusieurs heures de préparation 😉 .
La visite de cette école fut l’un de mes plus beaux moments à Majunga : malgré une vie modeste et parfois difficile, les enfants ne sont nullement avares en sourires. Leur spontanéité et leur joie de vivre sont contagieuses. Nous avons même réussi à trouver une chanson commune, entonnée tous ensemble… « alouette, gentille alouette » !

tourisme responsable madagascar enfants

Les actions des associations AMADA et ADTIA ont également permis de créer un dispensaire  et d’approvisionner les villages en eau. Antsanitia est ainsi un modèle de tourisme responsable à Madagascar, modèle reproduit dans plusieurs régions de l’île et auquel nous ne pouvons qu’adhérer.


Tourisme responsable à Madagascar – Antsanitia
Des activités respectueuses de la nature et des traditions

L’ensemble des activités proposées par l’Antsanitia Resort contribuent à un tourisme responsable à Madagascar, respectueux à la fois de l’environnement et des traditions : promenade en pirogue traditionnelle, randonnée pédestre, navigation côtière en catamaran et découverte de sites naturels préservés, visite des villages et du marché à zébus, safari à la rencontre des baleines et dauphins, pêche sportive responsable, pêche traditionnelle…

Voici un aperçu de mes 2 activités préférées : la remontée de la rivière Morira en pirogue traditionnelle et la navigation en catamaran jusqu’au cirque rouge d’Ankomany.

Activité coups de cœur n°1
Remontée de la rivière Morira en pirogue

Nous embarquons avec l’un des chefs de village pour une promenade en pirogue traditionnelle.
Si ce moyen de locomotion est pour nous (wazaha) à la fois apaisant et distrayant, c’est un outil essentiel au quotidien des sakalava de la côte, qui l’utilisent dans tout leur déplacement, pour le commerce, l’école, les soins ou encore  les activités de pêche… Les pirogues sont le plus souvent taillées dans un tronc d’arbre, munies d’un balancier et d’une voile de forme carrée. Les manœuvres se font de façon lente et anticipée : un coup de bôme au moment du virement de bord pourrait bien nous laisser KO. En version miniature, c’est l’un des jouets préférés des enfants (cadeau tout trouvé pour mon fils).
La navigation jusqu’au village de Ladigy prend environ 1h, mais évidemment cela dépend du vent. Sur ces pirogues, pas de moteur ! En cas de pétole, 2 solutions : prendre les rames ou être équipés de zébus 😉 . En réalité, je ne saurais vous dire si c’est l’homme qui tire le zébu ou le zébu qui tire l’homme mais ce qui est sûr, c’est que cet animal est un sacré nageur.

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Tout le charme de cette promenade réside dans les rencontres insolites faites le long du fleuve Morira, sur lequel sont transportées toute sorte de choses sur des pirogues plus ou moins rudimentaires.
La visite du village de pêcheurs nous transporte également dans un univers à l’opposé du nôtre, un modèle d’autosuffisance où les villageois n’utilisent le gain de leur pêche que pour acquérir ce qu’il est impossible de produire sur place. Aucun signe de richesse ou de technologie, mais toujours de francs sourires partout où nous passons.

Activité coups de cœur n°2
Navigation côtière jusqu’au cirque rouge d’Ankomany

Aucune piste ne rejoint le cirque rouge d’Ankomany et c’est donc par la mer que nous atteignons ce petit chef d’œuvre de la nature, après 3 heures de navigation en catamaran depuis Antsanitia. La croisière est agréable, la mer peu agitée et le vent régulier. Je ne me lasse pas d’admirer les boutres et autres embarcations de pêcheurs s’activant sur l’océan.
En atteignant la plage de débarquement, je me prends presque pour l’un de ses grands explorateurs découvrant une nouvelle terre : mélange d’excitation, d’appréhension et de curiosité. Qu’allons-nous découvrir et comment serons-nous accueillis ?

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Nous croiserons bien quelques enfants jouant sur la plage mais le lieu reste néanmoins sauvage et isolé de tout. Ce « cirque rouge », issu d’une érosion intensive survenue à l’âge quaternaire, est composé de grès rouge oxydé surplombant des couches sédimentaires de grès et d’argiles. Par endroit, la nature semble même s’y amuser : l’érosion y a créé des petites cheminées de fées, sortes de stalagmites rocheux de quelques centimètre de haut surplombés de petits cailloux de quartz.

tourisme responsable madagascar cirque rouge

Notre guide et notre skipper sont aux petits soins et nous régalent de poissons grillés et brochettes de crevettes, arrosés de planteur. Après un bain de mer rafraichissant (il fait 35°C dehors), je reste un long moment à contempler le paysage, bien consciente de vivre un de ces moments uniques qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. Merci Majunga ! Merci Madagascar !
Je n’ai qu’un seul regret, ne pas avoir pris la tente pour y passer une nuit à la belle étoile…

 « Je vous présente Hamza, éco’guide de Majunga »
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Qu’est-ce qu’un éco’guide ?
Un guide formé à l’écotourisme et l’écologie.
En plus d’une formation spécialisée en biodiversité des récifs coralliens,
Hamza connait parfaitement la région de Majunga
et est incollable sur la faune, la flore et les coutumes locales.
Ajoutez à cela une bonne humeur constante
et une réelle envie de faire connaître les richesses de son pays,
c’est le guide avec lequel partir si vous venez à Antsanitia !
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Contact : hhamzasedera@yahoo.fr

.tourisme responsable madagascar ecoguide


Tourisme responsable à Madagascar
Conseils Pratiques (province de Majunga)


La bonne idée !
Compensez les émissions de gaz à effet de serre émis par le voyage en avion.
Avec les plate-formes CO2Solidaire et GoodPlanet, il est désormais possible de calculer l’impact sur le climat de ses voyages, notamment celui des vols aériens, et de compenser les émissions de gaz à effet de serre émis. Cela n’annule bien-sûr pas l’impact de nos déplacements mais permet d’en compenser les méfaits en soutenant un projet environnemental.
Pour ce séjour (4 vols : Paris/Mayotte – Mayotte/Majunga – Majanga/Antananarivo – Antananarivo/Paris) : j’ai émis 3,741 tonnes équivalent CO2, que j’ai compensé en reversant 90€ pour un projet de lutte contre la précarité énergétique au Pérou par la diffusion de cuisinières à bois améliorées.

Quand venir ?
Il fait chaud toute l’année (30 à 35°) et la saison des pluies se situe entre décembre et janvier.
Meilleur moment : avril-mai ou septembre-octobre.
Pour l’observation des baleines : fin août à mi-octobre.

Comment s’y rendre ?
45 minutes de taxi-brousse ou navette de l’hôtel depuis l’aéroport de Mahajanga,
• l’aéroport de Mahajanga se situe à 50 min de vol de Dzaoudzi/Mayotte (EWA ou Inter Iles Air) et à 1h de vol de Antananarivo (Air Madagascar).

Décalage horaire : + 1h de avril à octobre, +2h de fin octobre à fin mars.

Formalité d’entrée :
• Passeport valide 6 mois après la date du retour, visa obligatoire payable en espèce à l’arrivée (≈30€) .
• Pas de vaccin obligatoire.
Traitement antipaludique conseillé. Se munir d’un répulsif spécial zones tropicales.

Hébergements à l’Antsanitia Resort :
L’écolodge propose 5 types d’hébergements, du bungalow pour 2 personnes (à partir de 64€ par nuit) à la suite luxueuse avec piscine privée pour 6 personnes (à partir de 163€ par nuit).

tourisme responsable madagascar antsanitia resortSite internet : www.antsanitia.com

Quelques gestes indispensables pour un tourisme responsable à Madagascar : (liste non exhaustive)
• choisir un hébergement éco-responsable,
• éviter les circuits dans lesquels vous passerez des heures sur les pistes et peu de temps sur les sites,
• préférer les douches aux bains et conserver une serviette tout au long du séjour,
• éviter les emballages superflus (savons, bouteilles…) et rapatrier vos déchets non recyclables sur place en France (piles, aérosols, plastiques…),
• privilégier l’utilisation de comprimés désinfectants ou eau bouillie (thé, infusion) plutôt que de petites bouteilles d’eau minérale,
• pour les souvenirs, s’orienter vers l’artisanat fabriqué localement afin de soutenir le savoir-faire local,
• ne rein prélever dans la nature,
• se tenir informé des « fady » (interdits) propres à chaque région et les respecter,
• ne pas favoriser la mendicité,
• pour aider les populations, faire un don de médicaments inutilisés au dispensaire.

Que voir à Madagascar : plus d’informations à retrouver sur le site de l’office de tourisme de Madagascar.


3 réponses

  1. Bonjour,

    Je voudrais vous féliciter pour votre article sur le tourisme responsable à Madagascar, Majunga. Vos conseils et recommandations sont très utiles pour les voyageurs qui cherchent à voyager de manière responsable et respectueuse de l’environnement. Votre article m’a particulièrement plu car il met en avant les initiatives locales pour encourager le tourisme durable. J’aimerais beaucoup en savoir plus sur vos expériences sur place et si vous avez d’autres astuces à partager pour les voyageurs responsables.

    Merci encore pour cet article inspirant.

    Cordialement,

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